đŸ€” Changement climatique : controverses et climatosceptiques

Toutes les causes du réchauffement ne sont pas suffisamment explorées

Il y a encore une dĂ©cennie, un certain nombre de chercheurs estimaient que les causes du rĂ©chauffement climatique actuel n’Ă©taient pas suffisamment Ă©tudiĂ©es pour tenir comme seul responsable le CO2. A ce titre, Jean Dercourt, membre de l’AcadĂ©mie des sciences dĂ©clarait : « il me semble que les autres causes sont nĂ©gligĂ©es ou trĂšs insuffisamment travaillĂ©es, rendant ainsi incomplĂštes la comprĂ©hension du systĂšme climatique, un systĂšme non linĂ©aire trĂšs complexe (…) Il importe, dĂ©sormais, de dĂ©terminer si les gaz Ă  effet de serre expliquent seuls l’Ă©lĂ©vation thermique rapide du sycle actuel qui serait alors, liĂ©e seulement Ă  l’activitĂ© humaine.« 

Ce reproche ne signifie pas que le rĂ©chauffement actuel est contestĂ©, mais insiste pour que la recherche soit aussi mobilisĂ©e vers l’Ă©tude d’autres paramĂštres, notamment astronomiques.
Vincent Courtillot et Jean-Louis le MouĂ«l, tous deux membres de l’AcadĂ©mie des sciences estiment Ă©galement que « l’influence du Soleil a Ă©tĂ© sous-estimĂ©e et celle du CO2 surestimĂ©e dans les modĂšles.« 
Soulignons que le GIEC, dans sa revue des Ă©tudes scientifiques, prend bien en compte l’influence du Soleil mais ne le juge que peu responsable du rĂ©chauffement actuel. Ces auteurs prĂ©cisent notamment que de rĂ©centes Ă©tudes remettent en cause l’importance de la contribution du CO2 au rĂ©chauffement actuel et que « les tempĂ©ratures actuelles et le rĂ©chauffement climatique des 150 derniĂšres annĂ©es ne sont ni exceptionnels ni exceptionnellement rapide« , principal argument des « rĂ©chauffistes ».

CO2, températures et taches solaires
Evolution de la température moyenne mondiale, des concentrations en CO2 et du nombre de taches solaires depuis 1850.
Image Wikimedia. Données NOAA / UEA / Hadley Centre / SIDC

Ces points de vue sont notamment exposĂ©s dans le document « Libres point de vue d’AcadĂ©miciens sur l’environnement et le dĂ©veloppement durable », paru en novembre 2009 Depuis, l’accumulation des donnĂ©es sur le sujet laisse de moins en moins la place au doute.

En outre, une remarquable synthÚse des facteurs pouvant contribuer au réchauffement de notre planÚte (orbite de la Terre, soleil, volcans, déforestation, ozone, particules) excluent leur responsabilité.

Les facteurs naturels (paramĂštres astronomiques de la Terre, activitĂ© volcanique, Ă©nergie solaire) ne sont manifestement pas Ă  l’origine de l’augmentation de la tempĂ©rature terrestre
What’s Really Warming the World? Climate deniers blame natural factors; NASA data proves otherwise

Si les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre jouent sans aucun doute maintenant un rĂŽle majeur dans l’augmentation des tempĂ©ratures que nous connaissons, le systĂšme climatique de notre planĂšte reste complexe et partiellement incompris. La modestie reste donc de rigueur.

Le point de vue de Vincent Courtillot

Science Publique a consacrĂ© son Ă©mission du 29 octobre 2010 Ă  la question: « AcacĂ©mie des science: le dĂ©bat sur le climat est-il rĂ©glĂ© ? ». A cette occasion, Michel Alberganti a rencontrĂ© Vincent Courtillot gĂ©ophysicien, directeur de l’Institut de physique du globe de Paris (IPGP).

Les incertitudes sur les changements climatiques

Si les scientifiques du climat font un travail remarquable pour mieux comprendre les variations climatiques de notre planÚte, ils ne sont pas des prédicateurs ou des voyants. Ainsi, les prévisions sur le réchauffement climatique sont soumis à des incertitudes inhérentes aux limites de la science et aux réponses de nos sociétés.

Les incertitudes dans les scénarios de changement climatique from Agence Vuxe on Vimeo.

Une couverture scientifique et médiatique inéquitable

La prĂ©tendue disparition des ours polaires est souvent brandie pour susciter l’indignation face Ă  une planĂšte qui se rĂ©chauffe ; une image largement reprise par les grands mĂ©dias et qui soulĂšve l’indignation des populations et donc le financement de recherches sur le rĂ©chauffement climatique.
Cet exemple un peu simple tĂ©moigne, comme sur d’autres sujets, que les Ă©tudes sont plus ou moins mises en avant et bĂ©nĂ©ficient de plus ou moins de financements suivant les rĂ©sultats qu’elles apportent.

Ainsi, Ă  leur dĂ©charge, les Ă©tudes des climato-sceptiques intĂ©ressent peu, peinent Ă  ĂȘtre validĂ©es et publiĂ©es par les grands journaux scientifiques car elles vont Ă  l’encontre de la pensĂ©e dominante du moment.
Ce biais dans l’Ă©tat des connaissances permet ensuite d’affirmer qu’il existe une majoritĂ© d’Ă©tudes consensuelles sur les causes anthropiques du rĂ©chauffement climatique.

De plus, les chercheurs qui expriment leurs doutes ou s’interrogent sont rarement invitĂ©s ou interviewĂ©s par les mĂ©dias et ne sont pas les bienvenus pour s’exprimer lors de confĂ©rences.

Ce traitement inĂ©quitable n’est profitable Ă  personne car il prive nos sociĂ©tĂ©s d’un meilleur Ă©clairage scientifique sur des phĂ©nomĂšnes en partie incompris et dont le dĂ©bat nourrit l’avancement de la science.

Un réchauffemement climatique bénéfique ?

Plus de CO2 : un bénéfice pour la végétation

Le Dr John F. Clauser (prix Nobel de physique 2022), apporte une thĂšse plutĂŽt rassurante quant Ă  l’urgence climatique. Il dirige avec ses collĂšgues la CO2 Coalition, un think tank Ă  but non lucratif Ă©tabli aux États-Unis qui s’Ă©rige contre l’idĂ©e que l’ajout de CO2 est dangereux pour notre planĂšte.
Au contraire, il pense que l’ajout de dioxyde de carbone dans l’atmosphĂšre a un effet positif sur la vĂ©gĂ©tation et les cultures en aidant les plantes Ă  pousser et rejette l’idĂ©e d’un consensus scientifique sur le rĂ©chauffement climatique, tout en relativisant avec l’histoire climatique de la Terre.

En outre, la CO2 Coalition critique la fiabilitĂ© des modĂšles climatiques notamment parce qu’ils ne tiendraient pas compte de la capacitĂ© de la couverture nuageuse Ă  stabiliser la tempĂ©rature planĂ©taire, une rĂ©troaction qui serait plus de cinquante fois plus puissante que l’effet de forçage radiatif du CO2.
Ces nuages ​​sont principalement produits par l’Ă©vaporation de l’eau de mer avec la chaleur et couvrent de façon variable un tiers Ă  deux tiers de la surface terrestre. Or ces nuages ​​renvoient l’Ă©nergie solaire dans l’espace avant qu’elle n’atteigne la surface de la Terre et fournissent ainsi une couverture rĂ©flĂ©chissante capable de rĂ©guler la tempĂ©rature de la terre l’empĂȘchant de trop se rĂ©chauffer.

Enfin, dans l’argumentaire de CO2 Coalition, le rĂ©chauffement climatique proviendrait en grande partie de l’effet d’Ăźlot de chaleur urbain qui induit un biais dans les relevĂ©s mĂ©tĂ©orologiques (Climate 2023, 11(9), 179).

Au final, pour le Dr Clauser, le discours populaire sur le changement climatique reflĂšte une dangereuse corruption de la science qui menace l’Ă©conomie mondiale et le bien-ĂȘtre de milliards de personnes : « La science climatique malavisĂ©e s’est mĂ©tastasĂ©e en une pseudoscience journalistique de choc massive. À son tour, la pseudoscience est devenue un bouc Ă©missaire pour une grande variĂ©tĂ© d’autres maux sans rapport. Il a Ă©tĂ© promu et Ă©tendu par des agents de marketing d’entreprise, des politiciens, des journalistes, des agences gouvernementales et des Ă©cologistes tout aussi malavisĂ©s ».

Une aubaine Ă©conomique

Un certain nombre de dĂ©cideurs considĂšrent que le rĂ©chauffement climatique serait positif pour l’Ă©conomie : tourisme, agriculture, exploitation de nouvelles ressources miniĂšres et fossiles pourraient profiter de la libĂ©ration de territoires actuellement sous le joug d’un climat froid et rigoureux. C’est l’objet de l’offensive arctique de la Russie et des Etats-Unis. Toutefois, cette aubaine Ă©conomique devrait annoncer de nouvelles atteintes pour l’environnement sans garantir les bienfaits prĂ©dits.

Un réchauffement pour lutter contre la future Úre glaciaire

Le climat de notre planĂšte est trĂšs dĂ©pendant de paramĂštres externes Ă  celle-ci. Ainsi, selon une pĂ©riodicitĂ© de l’ordre de 100 000 ans, l’ellipse formĂ©e par l’orbite terrestre s’excentre d’environ 18 millions de km, ce qui modifie la distance de la Terre au soleil. Lorsque cette distance augmente, une Ăšre glaciaire peut s’installer. La prochaine Ăšre glaciaire devrait dĂ©buter dans environ 50 000 ans et culminer dans 150 000 ans. Toutefois, en rĂ©chauffant l’atmosphĂšre, les activitĂ©s humaines contrarient ce cycle naturel et pourraient bien empĂȘcher l’arrivĂ©e d’une glaciation.
Si on pourrait s’en rĂ©jouir, il ne faut pas oublier que le rĂ©chauffement qui nous attend pour les gĂ©nĂ©rations Ă  venir sera bien plus problĂ©matique qu’un Ă©ventuel arrĂȘt d’une glaciation devant intervenir dans 100 000 ans…

Des débùts vifs entre climatosceptiques et carbocentristes

Ces controverses, indispensables pour l’avancĂ©e des connaissances et de la science, soulĂšvent des dĂ©bats passionnĂ©s comme en tĂ©moigne cet article et les discussions houleuses sur notre forum dĂ©diĂ© aux changements climatiques.

Cet affrontement d’idĂ©es et de convictions se traduit aussi par l’apparition d’un vocabulaire pour dĂ©nommer les partisans d’un rĂ©chauffement d’origine anthropique et ceux qui y voient davantage l’expression de cycles naturels immuables.
Les premiers sont souvent appelĂ©s des « rĂ©chauffistes » ou « carbocentristes » tandis que les seconds sont identifiĂ©s comme « climatosceptiques », « nĂ©gationnistes » ou « nĂ©gateurs » ou encore « rĂ©visionnistes » en rĂ©fĂ©rence au dĂ©ni de la Shoah, mĂȘme si ce lien est tout Ă  fait hors de propos.

Un argumentaire climato-sceptique qui s’adapte face Ă  un monde de plus en plus chaud

Depuis 2015, face à la réalité criante et à la rapidité du réchauffement climatique planétaire, de plus en plus difficile à nier ou à contester, les climatosceptiques ont fait évoluer leur argumentaire, en plusieurs temps :

  1. Argument originel des premiers climatosceptiques : « non la Terre ne se rĂ©chauffe pas » (alors qu’on a de plus en plus les pieds dans l’eau…)
    Les climatosceptiques exploitent la moindre faille dans l’augmentation des tempĂ©ratures pour dĂ©noncer l’incohĂ©rence des prĂ©visions du GIEC, oubliant que la machine climatique, complexe, n’obĂ©it pas forcĂšment de maniĂšre linĂ©aire et uniforme Ă  l’augmentation des concentrations en gaz Ă  effet de serre.
  2. PremiĂšre Ă©volution de l’argumentaire climatosceptique : « la Terre se rĂ©chauffe mais l’Homme n’est pas responsable comme en tĂ©moignent les climats passĂ©s« .
    Ils ne contestent plus la rĂ©alitĂ© de ce rĂ©chauffement mais ils mettent en cause la responsabilitĂ© de l’Homme dans ce phĂ©nomĂšne. Selon eux, ce rĂ©chauffement serait « naturel » et les activitĂ©s humaines n’y seraient pour rien ou auraient une responsabilitĂ© marginale dans son accĂ©lĂ©ration. Par consĂ©quent, il serait « urgent d’attendre » que le climat se rĂ©gule de lui mĂȘme.
  3. DeuxiĂšme Ă©volution de l’argumentaire climatosceptique : « d’accord, le climat se rĂ©chauffe et nous sommes responsables, mais c’est que du bonheur en perspective !« 
    RepoussĂ©s dans leurs derniers retranchements, de plus en plus de climatosceptiques acceptent finalement l’idĂ©e d’un rĂ©chauffement climatique d’origine anthropique. Cependant, toujours dans un esprit de contradiction, ils vont faire Ă©talage des multiples bĂ©nĂ©fices que cela implique, minimisant ou Ă©cartant les consĂ©quences nĂ©gatives, pourtant trĂšs lourdes.

« Non à la dictature écologiste ! »

Trop souvent, les climatosceptiques accusent les « carbocentristes » de jouer sur la peur d’un chaos climatique pour justifier leur point de vue et la prise de mesures (qui ne viennent toujours pas cela dit).
Les « rĂ©chauffistes » sont alors dĂ©signĂ©s comme des alarmistes qui renvoient aux peurs des passages aux nouveaux millĂ©naires. Et pourtant, ces premiers n’hĂ©sitent pas Ă  utiliser Ă©galement la peur dans leurs discours.

En effet, ils prĂ©disent l’effondrement de nos Ă©conomies, l’appauvrissement gĂ©nĂ©ralisĂ© des consommateurs et l’arrivĂ©e d’un rĂ©gime politique autoritaire qualifiĂ© de dictature Ă©cologiste si la lutte contre le carbone devait s’accompagner de taxes lourdes pour freiner l’exploitation des Ă©nergies fossiles.
Cette vision simpliste oublie la nature mĂȘme du pouvoir politique fortement influencĂ© par les intĂ©rĂȘts Ă©conomiques qui priment trĂšs largement sur le respect de l’environnement.

Climatosceptiques : la science, le doute et le déni #DATAGUEULE

Il est crucial de bien identifier les causes du réchauffement actuel pour éviter de se lancer dans des décisions politiques contre-productives. Toutefois, la dégradation manifeste et généralisée de notre planÚte réclament un changement radical de nos modes de développement.


En savoir plus

  • Dossier de Science & Vie aoĂ»t 2015 : rĂ©chauffement climatique, peut-on encore ĂȘtre sceptique ?
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Questions / réactions (23)


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PMIl y a 9 mois

Climato-sceptique, climato-réaliste, climato-alarmiste ; inconditionnel des simulations invérifiables, des institutions ou de paléoclimatologie, le débat fait rage et semble stérile.
Avant de répondre par le déni, il serait plus constructif que chacun vérifie les arguments.
La foi aveugle mĂšne Ă  obscurantisme, qui y a intĂ©rĂȘt ?

Pour rĂ©sumer : la chaleur terrestre est due pour les (3/4) Ă  la vapeur d‘eau, dans le CO2 atmosphĂ©rique 33 % est humain (2020). Ce qui pour les rĂ©alistes est responsable du 1/3 du rĂ©chauffement climatique (0,3°), sans la rĂ©troaction.
Puis la rĂ©troaction, par la chaleur, fait augmenter vapeur d’eau et dĂ©gazage ocĂ©anique du CO2, donc amplification en boucle de la chaleur, d’autant plus important que la dĂ©forestation massive rĂ©duit les puits Ă  carbone, ce qui rapproche encore plus du plafond de saturation des ocĂ©ans qui dĂ©gazent plus facilement.
RĂ©gionalement il y a des variations de 10 % de l’humiditĂ© atmosphĂ©rique, sans provoquer un effet loupe qui carbonise cette rĂ©gion.  Avec le mĂ©canisme de la rĂ©troaction globale en boucle la Terre devrait ĂȘtre un enfer depuis longtemps, sans pouvoir en ressortir.
Heureusement que l’augmentation de l’humiditĂ© (et…) provoque plus de saturation dans l’air, les nuages et la pluie, donc rĂ©gulation sans boucle.
Mieux que des calculs, relatif aux connaissances, pour connaĂźtre la chaleur maximale possible sur terre il suffit de trouver, dans les pĂ©riodes chaudes rĂ©centes, le maximum que la rĂ©gulation naturelle autorise. Quoi que nous fassions, ce plafond ne pourra pas ĂȘtre dĂ©passĂ©. À la derniĂšre interglaciation, par exemple, la tempĂ©rature Ă©tait naturellement de 2° supĂ©rieur, le rĂ©chauffement n’est pas fini Ă  priori.
Le tourisme glaciĂšre a commencĂ© aprĂšs le recul de la mer de glace qui, au 17e siĂšcle, a avancĂ©e jusqu’à la vallĂ©e suite Ă  des Ă©ruptions volcanique. À cette Ă©poque on disait Ă  Chamonix,  qu’autrefois il y avait des pĂąturages Ă  la place de la mer de glace et un passage sans glace pour aller en Italie !
 Et puisqu’il faisait plus chaud que maintenant Ă  l’époque romaine, sans nos Ă©missions massives de CO2 et avant la pĂ©riode de refroidissement volcanique du VIe siĂšcle,  qu’est-ce qui prouve que le rĂ©chauffement actuel n’est pas plus du Ă  un caprice du soleil ou au retour Ă  la norme romaine, qu’à une rĂ©troaction ? C’est bien connu qu’on peut faire dire ce qu’on veut aux chiffres en les adaptant aux constats, ce qui expliquerait les mauvaises prĂ©visions du GIEC.
On s’alarme du rĂ©chauffement arctique plus rapide que les prĂ©visions (fausses donc), en faisant comme si les climats Ă©taient immuables. Il y a des pĂ©riodes oĂč des rĂ©gions sont plus chaudes qu’aujourd’hui et d’autres plus froides, en particulier en pĂ©riode glaciĂšre.
On se lamente sur le recul des glaciers (issus de plusieurs siĂšcles de refroidissement) qui n’existaient pas pour les romains. Depuis cette Ă©poque il y a une alternance de chaud et froid sur plusieurs siĂšcles, rien d’étonnant si les glaciers reculs maintenant. La norme pour les romains Ă©tait plus chaude qu’aujourd’hui, avec des glaciers bien plus haut. Pour les mayas la vie n’est qu’un emboĂźtement de cycles oĂč les normes, romaine, viking, du 17e siĂšcle ou actuelle, ne sont que chimĂšres. Les climats seraient bien plus stable et chaud sans les refroidissements accidentels dus au volcanisme.
La pollution cause des morts, le rĂ©chauffement est un business, l’écologie est dans le vent. Est-ce que ces raisons seraient suffisante pour que politiques, scientifiques et mĂ©dias entretiennent la dĂ©sinformation et… ? Mais si on continu de prĂ©fĂ©rer les calculs thĂ©oriques trĂšs mĂ©diatisĂ©s au raisonnement, faute de pouvoir rĂ©duire les Ă©missions de CO2, est-ce que nous voulons vraiment reboiser massivement les cultures pour reconstituer les puys Ă  carbone d’origine !

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MatrixIl y a 3 ans
Le problĂšme c’est que les gens confondent climatosceptique et dĂ©fenseurs de l’environnement il n’y a pourtant aucunes contradictions entre les 2. On a tous le loisir de s’informer sur le net ou autre mais si l’on t est convaincu Ă  quoi bon… comme l’a dit un autre internaute le scientifique doute et reste sceptique Ă  toutes vĂ©ritĂ©s balancĂ©es sans preuve correlaire Ă©tablie. Les gens vous parlent de manipulation c’est vrai ne le niĂ© pas car cela sert effectivement les lobbys Ă©nergĂ©tiques et essayer de dire ça maintenant que les biens pensants imaginent qu’il faut se chauffer au nuclĂ©aire car c’est propre ça ne relĂąche que de H2O dans l’atmosphere, au fait H2O maman c pas un gaz Ă  effet de serre ça ?? Bonne bĂȘtise Ă  tous de tte façon on a tuĂ© tous les animaux de la planĂšte et pillĂ© toutes les ressources ça c,est un vrai problĂšme eco environnemental!!!
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GemauriceIl y a 4 ans
Il est dramatique de constater qu’on nous annonce une augmentation de la tempĂ©rature moyenne de la Ce qu’on nous rĂ©serve (5 degres de plus) est dramatique: qu’allons nous faire ?
N’Ă©tant pas complĂ©tement idiot j’ai tentĂ© de comprendre le phĂ©nomĂšne qui nous amĂšne Ă  cet avenir dramatique. Sans comprendre comment sont Ă©valuĂ©es les tempĂ©ratures moyennes de la terre qui est constituĂ©e de 4/5 d’eau on est immĂ©diatement interpelĂ© sur les fondements scientifiques de certaines affirmation.
S’il est vrai qu’une corrĂ©lation existe entre teneur en gaz carbonique et augmentation de la tempĂ©rature, cela ne veut en aucun cas dire que l’un entraine l’autre. Pour pouvoir conclure il faut faire des investigations plus poussĂ©es.
Il y a 0,04% de gaz carbonique dans l’atmosphĂšre, ce qui correspond, pour fixer les idĂ©es Ă  8 gouttes dans un litre de liquide. Qu’on multiplie ce taux par deux ne change pas grand chose sur un Ă©ventuel effet de serre. Ceux qui veulent prouver le contraire doivent rĂ©aliser une expĂ©rience de laboratoire, en fait relativement simple, pour prouver la variation d’effet de serre qu’ils annoncent. MĂȘme si on y ajoute le mĂ©thane, qui est en proportion bien moindre que le gaz carbonique, on ne peut ĂȘtre convaincu que par l’expĂ©rience. Pour ĂȘtre concluante l’expĂ©rience doit avoir lieu sous forme d’un systĂšme isolĂ©, sinon on ne peut ignorer une Ă©ventuelle action extĂ©rieure.
Justement les carottages effectues en antarctique (cnrs je crois) permettent de mettre en Ă©vidence qu’un climat semblable a celui qu’on nous annonce a dĂ©jĂ  existĂ© il y a trĂšs longtemps. Les relevĂ©s de gaz carbonique et le calcul de la tempĂ©rature montre une nette corrĂ©lation, mais contrairement a ce qu’on pouvait s’attendre, dans plusieurs cas, c’est la tempĂ©rature qui augmente d’abord, suivie de l’augmentation du gaz carbonique quelque temps aprĂšs.
On ne peux que s’interroger sur les affirmations de certains chercheurs qui affirment que le rĂ©chauffement observĂ© actuellement pourrait ĂȘtre du Ă  l’explosion d’une galaxie lointaine dont l’effet sur terre devrait durer quelques siĂšcles.
Les intĂ©rĂȘts Ă©conomiques associĂ©s Ă  la prise en charge du rĂ©chauffement climatique ne sont pas de nature Ă  en rechercher les causes ailleurs que sur terre !
Si quelqu’un peut m’apporter une dĂ©monstration scientifique de la responsabilitĂ© humaine dans le rĂ©chauffement climatique, je suis preneur.
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VudehautIl y a 4 ans
Nous avons affaire Ă  deux problĂ©matiques liĂ©es Ă  l’utilisation des combustibles fossiles pour la satisfaction de nos besoins Ă©nergĂ©tiques : 1- l’augmentation de la teneur en CO2 de l’atmosphĂšre qui serait Ă  l’origine (vrai ou faux ?) de la hausse de la tempĂ©rature moyenne de la Terre. 2- l’Ă©puisement progressif des rĂ©serves de ces combustibles donc de notre capacitĂ© Ă  produire notre Ă©nergie. Ce ne sont ni les Ă©oliennes ni les capteurs photovoltaĂŻques mĂȘme dĂ©veloppĂ©s Ă  outrance qui peuvent ĂȘtre la rĂ©ponse Ă  ces deux problĂ©matiques. Et d’autre part, les centrales nuclĂ©aires basĂ©es sur la fission des atomes produisent des dĂ©chets radioactifs qu’Ă  ce jour on ne sait pas bien traiter. On peut donc s’Ă©tonner que les pouvoirs publics n’orientent pas plus les investissements vers la mise au point de rĂ©acteurs Ă©nergĂ©tiques basĂ©s sur la maĂźtrise de la fusion nuclĂ©aire en cours d’Ă©tude et de dĂ©veloppement Ă  l’ITER situĂ© Ă  Cadarache, alors que cela dĂ©boucherait sur la production d’une Ă©nergie « propre » (sans carbone) et quasiment inĂ©puisable.
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JPTIl y a 5 ans

@ JPE : Le CO2 n’est pas un polluant ni un gaz a effet de serre.

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