🌐 Sommets mondiaux sur le changement climatique (COP), rapports du GIEC, grandes décisions internationales


Changement climatique : un problème planétaire qui réclame une réponse internationale

Même si les changements climatiques ont des répercussions locales très différentes suivant la géographie de la région affectée, l’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre atteint, via le brassage des masses d’air, toute la planète et donc tous les écosystèmes en seulement quelques mois. Il s’agit donc d’un problème planétaire qui réclame des réponses claires et engagées au niveau international.

Le point de changement est maintenant atteint puisque les émissions mondiales de CO2 auraient dû atteindre leur maximum entre 2015 et 2020, pour décroître fortement ensuite : ce n’est manifestement pas le cas.

A ce titre, plusieurs colloques, conventions et sommets internationaux se succèdent précisant à chaque fois, tant que possible, les conséquences prévisibles et les mesures à mettre en place.

La Convention-Cadre des nations Unies sur les Changements Climatiques de 1992

En 1992 à Rio (Brésil), se tenait la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement, dite « Sommet de la Terre », au cours de laquelle des centaines de pays adoptèrent la convention sur les changements climatiques.

La Convention-Cadre des nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) reconnaît l’existence de changements climatiques induits par les activités humaines. Il a alors été déclaré que les pays industriels, en tant que principaux responsables devaient lutter contre ce phénomène.

L’objectif énoncé par la CCNUCC est de « stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique ». Et ce en convenant « d’atteindre ce niveau dans un delai suffisant pour que les écosystèmes puissent s’adapter naturellement aux changements climatiques, que la production alimentaire ne soit pas menacée et que le développement économique puisse se poursuivre d’une manière durable. »
De plus, les pays développés et la Communauté européenne figurant à l’annexe II de la Convention devront soutenir financièrement et technologiquement les pays en développement.

Ainsi, selon la Convention, les gouvernements doivent :

  • rassembler et partager des informations relatives aux gaz à effet de serre, mais aussi aux politiques nationales et bonnes pratiques mises en oeuvre ;
  • lancer des stratégies nationales pour faire face aux émissions de gaz à effet de serre et s’adapter aux impacts prévus, y compris la mise à disposition de soutien financier et technologique aux pays en développement ;
  • coopèrer pour se préparer à l’adaptation aux impacts des changements climatiques.

Ceci révèle l’importance qui est donnée aux changements climatiques affectant tous les domaines fédérés par le concept de développement durable.

Les pays membres de la CCNUCC se réunissent à la fin de chaque année pour la « conférence des parties » (COP). C’est au cours de ces conférences que sont prises les décisions majeures de la CCNUCC.

Avec 197 Parties, la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) jouit d’une adhésion presque universelle.

Changement climatique : historique des accords sur le climat et évènements majeurs

Ainsi, nous pouvons retenir quelques dates clés :


1787

Horace-Bénédict de Saussure voit des similitudes entre la chaleur prisonnière sous les vitres d’une serre et celle de l’air chaud dans les couches de l’atmosphère.

1824

Dans une étude intitulée « Remarques générales sur les températures du globe terre et des espaces planétaires », Joseph FOURIER, physicien français, surnomme « effet de serre » le phénomène démontré par l’hélio thermomètre d’Horace Bénédict De Saussure à la fin du 18e siècle : la température sur Terre est accrue par l’atmosphère qui piège une partie du rayonnement infrarouge émis par la Terre.

1861

Le chimiste irlandais John Tyndall décrit les pouvoirs radiatifs de la vapeur d’eau et du CO2. Il précise qu’un changement même léger dans les constituants de l’atmosphère peut modifier la quantité de chaleur retenue à la surface de la Terre.

1895

Le chimiste suédois Svante ARRHENIUS annonce qu’en brûlant le charbon, les hommes allaient réchauffer la planète via un effet de serre renforcé et fût donc le premier à mettre en évidence le risque de réchauffement climatique. Il indiquait déjà avec beaucoup de clairvoyance que le doublement de la concentration en dioxyde de carbone dans l’atmosphère devrait entraîner l’augmentation de la température de 4°C à 6°C, ce qui correspond à peu près aux estimations actuelles.

1924

Le géophysicien serbe Milutin Milankovitch démontre l’existence de cycles de glaciation d’environ 100 000 ans suivant les paramètres astronomiques.

1950

Création de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM).

1957

Année géophysique internationale : mesure du CO2 atmosphérique, suivi d’El Niño, forages polaires…

1958

Le climatologue Charles David KEELING commence à mesurer les concentrations de CO2 sur le volcan Mauna Loa à Hawaï : elles sont alors de 315 ppm.

1960

Mise en orbite du premier satellite météorologique par les USA : Tiros 1.

1961

Mise au point du premier modèle climatique analytique global du glimat par l’océanographe et climatologue Henry Stommel.

1963

La fondation américaine « Conservation » alerte dans sa conférence sur l’effet potentiellement dangereux de l’accroissement de la concentration en CO2.

1965

Les membres du comité scientifique de conseil auprès de la Maison Blanche ont averti le Président américain Lyndon B. Johnson que le réchauffement climatique planétaire pourrait engendrer de graves conséquences.

1966

Les premiers carottages dans les glaces du Groenland sont réalisés par les Etats-Unis.

1968

L’OMM lance le programme de recherche sur l’atmosphère globale (Garp) avec le Conseil International pour la Science (CIS).

1969

Le Garp réalise le premier modèle climatique numérique.

1970

Le Massachusetts Institut of Technology considère le réchauffement climatique comme l’un des plus sérieux problèmes environnementaux pour le futur.

1972

Le premier rapport du club de Rome considère que les rejets industriels de CO2 pourraient engendrer des perturbations climatiques à l’échelle mondiale.

1979

  • Février, organisation de la première conférence mondiale sur le climat qui permet le lancement d’un programme mondial de recherche qui fait dorénavant autorité : le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).
  • Le monde scientifique se mobilise alors dans des travaux relatifs au changement climatique via le Programme de Recherche Mondiale sur le climat (PRMC, WCRP en anglais).
  • Déjà l’OMM exhortait les pays du monde entier à « prévoir et prévenir les effets des changements climatiques qui seraient dus à l’activité de l’homme et dont les effets seraient néfastes pour le bien-être de l’humanité ».

1982

  • Le physicien américain Sherwood Idso publie un livre controversé « Le dioxyde de carbone : ami ou ennemi ? » qui reconnaît l’augmentation des concentrations en CO2 mais considère que c’est bénéfique car cela accroit la production végétale, un argument récurrent chez les climato-sceptiques.
  • Les Russes initient le forage de Vostok en Antarctique qui permet de reconstituer l’histoire du climat terrestre sur 400 000 ans.

1986

L’ICSU, le Conseil International pour la Science lance le Programme international géosphère-biosphère qui apparaît pour renforcer les connaissances en chimie, biochimie, écologie et biologie.

1988

Les sept pays les plus riches du monde (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon – réunis dans le G7) créent le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat ou Intergovernmental Panel on Climate Change (GIEC ou IPCC) sous l’égide du PNUE et de l’OMM. Le GIEC est célèbre pour ses rapports qui font autorité et ses scénarios prévisionnels sur l’ampleur des changements climatiques. Les discussions internationales s’animent notamment autour des informations données par le GIEC.

1989

Seconde conférence mondiale sur le climat à La Haye.

1991

Création du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM). Approvisionné financièrement par des contributions volontaires des pays développés, il a pour objectif d’aider les pays en développement à faire face aux défis environnementaux dont les changements climatiques.

1992

Signature de la Convention-Cadre des nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) lors de la conférence de Rio de Janeiro, il s’agit de « prévoir, prévenir ou atténuer les causes de changement climatique et en limiter les effets négatifs ».

1994

Entrée en vigueur de la CCNUCC. Les pays développés, les pays en transition vers une économie de marché et l’Union Européenne s’étaient engagés à stabiliser leurs émissions de gaz à effet de serre au niveau de 1990 pour l’an 2000.

1995

  • Le deuxième rapport d’évaluation du GIEC confirme la responsabilité des activités humaines dans les changements climatiques et préconise les actions préventives, en vertu du principe de précaution.
  • Première session de la Conférence des Parties (COP) à Berlin (Allemagne).
  • Année la plus chaude jamais enregistrée (record qui sera battu plusieurs fois ensuite…)

1996

2e session de la Conférence des Parties (COP2) à Genève (Suisse).

1997

Troisième session de la Conférence des Parties (COP3) : adoption du Protocole de Kyoto le 11 décembre 1997. Le protocole de Kyoto est le premier programme légalement contraignant destiné à lutter contre le réchauffement climatique.

1998

Quatrième session de la Conférence des Parties (COP4) : le Plan d’action de Buenos Aires. Il est prévu l’élaboration progresive des règles de mise en oeuvre du Protocole de Kyoto : le système d’observance, le fonctionnement des échanges de crédits d’émission, l’échange d’informations, la coopération Nord-Sud.

1999

COP5 : la Conférence de Bonn sur les changements climatiques.

2000

  • Echec de l’engagement pris en 1992 dans le cadre de la CCNUCC : les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas revenus au niveau de 1990.
  • Sixième session de la Conférence des Parties (COP6) à La Haye.
  • Des représentants de 63 académies nationales des sciences font une déclaration commune sur leurs préoccupations face au changement climatique.
  • Création en France de l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC)

2001

2002

2003

  • COP9 : Conférence de Milan : rapprochement Nord-Sud et introduction des puits de carbone dans le Mécanisme pour un Développement Propre.
  • L’UE établit un système d’échange de quotas d’émissions de gaz à effet de serre.

2004

  • COP10 : la Conférence de Buenos Aires sur les changements climatiques adopte un Programme de Travail sur des Mesures d’Adaptation et de Réponses, malgré la réticence des Etats-Unis qui refusent d’entamer de véritables négociations multilatérales sur les suites à donner au Protocole de Kyoto.
  • Sorti du film catastrophe « Le jour d’après » dont l’intrigue repose sur les menaces liées au changement climatique et qui a un important écho en occident.
  • Le forage européen Epica au dôme Concordia en Antarctique permet de reconstituer le climat sur 800 000 ans : les teneurs actuelles en gaz à effet de serre n’ont pas d’équivalent depuis 800 000 ans…

2005

2006

COP12 : Conférence de Nairobi sur les changements climatiques.

2007

2008
COP14 : la conférence de Poznań (Pologne), a pour objectif de mettre au point d’ici 2013 un nouveau protocole international pour relayer celui de Kyoto.

2009

2010
La 16e édition de la Conférence des Parties (COP16) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et la 6ème Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties au Protocole de Kyoto (CMP) s’est achevée sur un sentiment d’impuissance, bien que le cycle des négociations de l’après-Kyoto soit sauvé.

2011
La COP17 s’est enlisée, laissant le défi du réchauffement climatique sans réponse claire et vigoureuse. Toutefois, les pays se sont mis d’accord pour que le protocole de Kyoto soit prolongé après 2012. On parle alors de deuxième période d’engagement du protocole de Kyoto/dd>
2012
  • Echec des engagements pris dans le cadre du protocole de Kyoto : les émissions de gaz à effet de serre n’ont pas été réduites de 5,2% par rapport aux émissions de 1990.
  • La COP18 voit le renoncement de pays très polluants, laissant l’Union Européenne et quelques pays se partager le fardeau de la réduction des émissions de gaz à effet de serre ; les pays les plus vulnérables ne sont plus soutenus financièrement : une véritable débandade…

2013
COP19 : greenwashing et retrait des ONG. Pour la première fois, les ONG de défense de l’environnement quittent les négociations corrompues par la présidence polonaise qui en fait un salon commercial pour les multinationales… Aucun engagement n’est pris, l’ultime décision quant à un véritable accord post-Kyoto est repoussée à 2015. C’est le triomphe de l’irresponsabilité.

2014

  • Les concentrations en dioxyde de carbone (CO2) ont atteint 400 ppm.
  • Le sommet mondial sur le climat (COP20) montre une nouvelle fois les crispations entre les pays du « Sud » et ceux du « Nord » : « les émissions de gaz à effet de serre, les changements climatiques et les dégradations de l’environnement sont les conséquences du modèle de développement utilisé et imposé par les pays riches » martèle le Sud.
  • L’Alliance mondiale pour une agriculture « intelligente » est lancée avec beaucoup de critiques quant à ses dégats collatéraux sur l’environnement.

2015
La très attendue COP21 scelle l’Accord De Paris, adopté par consensus par l’ensemble des parties. Son objectif principal est de maintenir la hausse de la température moyenne mondiale à 2°C voire 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels. Comme la majorité des Conférences des Nations Unies sur les changements climatiques, le ton est à l’auto-satisfaction générale, alors que les plans d’action pour endiguer une augmentation dangereuse de la température planétaire restent évasifs et non contraignants, marquant une nouvelle fois l’échec de nos gouvernants, en décalage face à l’enjeu.

2016
La COP22 entérine l’Accord de Paris qui est ratifié par 111 pays en plus de ceux de l’Union européenne.

2017

2018
  • Selon le Rapport spécial du GIEC, il faut absolument limiter le réchauffement à 1,5°C afin de réduire les risques pour le bien être humain, les écosystèmes et la pérennité des sociétés humaines. Ce qui signifie que les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) d’origine humaine devront être réduites d’environ 45 % par rapport aux niveaux de 2010 d’ici 10 ans seulement !
  • La COP24 finalise les règles d’applications de l’Accord de Paris notamment en permettant un suivi presque harmonisé des émissions nationales. Cependant, aucune décision responsable et contraignante n’est prise.
  • Dans une partie de l’Europe, La jeune suédoise Greta Thunberg fédère la jeunesse avec des grèves chaque vendredi pour réclamer des mesures urgentes pour limiter le réchauffement climatique.

2019

2020

2021

2022
  • Publication du volume 2 du 6e rapport du GIEC sur les conséquences du changement climatique : le changement climatique dû aux activités humaines provoque des perturbations dangereuses et généralisées dans la nature et affecte la vie de milliards de personnes dans le monde, malgré les efforts déployés pour réduire les risques.
  • COP27 à Charm el-Cheikh, en Égypte : création d’un fond sur les pertes et préjudices liées au changement climatique ; forte pression des lobbies des énergies fossiles.

2023

  • La fonte généralisée de la calotte glaciaire du Groenland a atteint un point de non retour.
  • Publication de la synthèse du 6e rapport du GIEC. Pour la 1ère fois, le GIEC souligne qu’il n’est plus possible de limiter le réchauffement climatique sans technologies de captation du CO2 et que les impacts du changement climatique sont plus importants à des températures plus basses qu’on ne le pensait auparavant.
  • L’été 2023 est le plus chaud jamais enregistré.


Sources

Le réchauffement climatique – Enjeu crucial du XXIe siècle ; Frédéric Durand, Editions ellipses ; 2020

Droits de reproduction du texte

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Questions / réactions (5)


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JP.RIl y a 4 mois

Les entreprises plantent des forêts pour se permettre de continuer à produire du CO2. Les gouvernements n’ont aucune réflexion commune pour faire de réels choix écologiques, ils sont trop captifs de l’économie et de ses contraintes, on épuise les ressources de la planètes sur des directions néolibérales « vertes » qui demandent toujours plus d’énergie électrique produite grâce au charbon.

https://lejustenecessaire.wordpress.com/2023/04/13/on-ne-freine-pas-on-accelere/

En fait les états veulent continuer cette économie énergivore pour maintenir un système économique dit « capitaliste ». On continuera donc à salir la planète avec du plastique, des produits chimiques, et des décharges où s’entasse le résultat de la sur-consommation.

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JeanIl y a 5 ans

@ Christian 75 :

La plantation des forêts ne peut pas compenser à elle seule les émissions liées aux énergies fossiles. Un arbre ne fixe pas indéfiniment du carbone. Le carbone fixé par les forêts représente la masse de forêt dans un paysage. Si le paysage forestier augmente, on fixe du carbone. Si la masse de forêt diminue on en relache dans l’atmosphère et s’il est constant le bilan carbone est nul. La preservation et la restauration d’écosystèmes forestiers (sous les tropiques c’est une autre paire de manches de restaurer un diversité perdue) peuvent cependant préserver les stocks de carbone liées aux sols ou a des ecosystemes particuliers comme les forêts tropicales sur tourbe.

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SanouIl y a 7 ans
Les changements climatiques sont aujourd’hui une triste réalité

Nous nous cherchons à renforcer les initiatives communautaires pour le renforcement de leur résiliences face aux effets néfastes.

Nous demandons aux grands pollueurs de nous aider dans ce sens car nous avons de moyens pour lutter efficacement contre ces méfaits.
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+2
Saba alainIl y a 7 ans
Ns avons interet b agir tous ensble pr le rechauffement climatique.
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Christian 75Il y a 8 ans
Et si planter ou replanter des forêts était une solution contre le réchauffement climatique ?
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3 réponses à 🌐 Sommets mondiaux sur le changement climatique (COP), rapports du GIEC, grandes décisions internationales

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