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Alors que l’Ukraine héberge le sarcophage de la centrale de Tchernobyl et la plus grande centrale nucléaire d’Europe, la guerre montre une nouvelle fois combien les centrales nucléaires sont vulnérables et représentent un risque majeur en cas de conflit
Centrale nucléaire de Tchernobyl : « c’est comme la braise dans un barbecue«
Souvenons-nous : le 26 avril 1986, le réacteur n° 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl (Ukraine) connaissait des explosions et un incendie, suite à un défaut de conception. Résultat : des matières radioactives se dispersaient dans l’atmosphère, principalement au-dessus de l’Europe.
Depuis cet accident nucléaire majeur qui a fait officiellement 25 000 morts, les restes radioactifs du réacteur n° 4 de la centrale ont été confinés grâce à l’un des projets d’ingénierie les plus ambitieux au monde : une immense arche de confinement recouvre à présent l’ancienne structure qui avait été rapidement assemblée juste après l’accident de 1986 dans des conditions extrêmement difficiles.
Si ce sarcophage est rassurant, il n’écarte pas tout risque : « c’est comme la braise dans un barbecue » précise Neil Hyatt, chimiste des matières nucléaires à l’Université de Sheffield alors qu’un « signal de fission atomique auto-entretenue critique, en provenance d’une pièce inaccessible de la centrale nucléaire en ruine de Tchernobyl » était détecté en mai 2021, notait Jean Revest de la Coordination antinucléaire.
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