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Cet adage, devenu cĂ©lèbre, est assez juste tant les profondeurs ocĂ©aniques restent difficiles d’accès, mais comment peut-on l’expliquer alors que nous sommes maintenant capables de cartographier prĂ©cisĂ©ment d’autres planètes proches dans notre système solaire ?
« On connait mieux la surface de la Lune que la surface des fonds marins », affirmait en 2001 James Gardner, du Centre amĂ©ricain de cartographie des cĂ´tes et de l’ocĂ©an, reprenant les propos Ă©crits dans Submarine Geology en 1948 par Francis Parker Shepard, sĂ©dimentologue amĂ©ricain qui a Ă©tudiĂ© les canyons sous-marins et les courants de fond ocĂ©anique : « La curiositĂ© perpĂ©tuelle de l’homme face Ă l’inconnu a ouvert de nombreuses frontières. Parmi les derniers Ă cĂ©der aux avancĂ©es de l’exploration scientifique figurent les fonds marins. Jusqu’Ă ces dernières annĂ©es, on en savait beaucoup plus sur la surface de la lune que sur les vastes zones situĂ©es au-dessous des trois quarts de la surface de notre propre planète.«Â
Depuis plus de 75 ans, cette maxime est souvent exprimĂ©e lorsque l’on Ă©voque les profondeurs insondables des abysses ocĂ©aniques et pour cause : l’exploration ocĂ©anique reste un dĂ©fi coĂ»teux, mĂŞme de nos jours.
Explorer le fonds des océans, un défi technologique
Pierre Dutrieux, Professeur chercheur en physique ocĂ©anique et climatique Ă l’observatoire de la Terre de Lamont-Doherty nous explique pourquoi nous connaissons mieux la surface de la Lune que les profondeurs ocĂ©aniques :
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